Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/406

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avec laquelle tu as voulu qu’ils passassent. Tu as voulu en dégoûter mon cœur, afin qu’il réservât son amour et ses désirs pour les biens solides et éternels que tu me prépares. Eclaire-moi, ô Dieu de bonté, par ces amertumes salutaires, afin que mon cœur sente toujours qu’il n’est que dans un exil, et qu’il soupire après sa bienbeureuse patrie. Hélas ! si rien ne me manquait dans ce monde, si je réussissais dans tous mes desseins, si j’étais dans l’abondance et dans les plai. sirs, j’oublierais ma fin véritable, et je m’endormirais dans ce faux bonheur, jusqu’à ce que la mort me réveillât, et qu’à ce réveil terrible, tous ces fantômes de biens s’évanouissant, il ne me restât que le regret d’avoir perdu une fin éternelle pour laquelle j’étais créé. Après la lecture de la Thora, et à la cérémonie de la rentrée du livre de la loi, on dit le schemoné-ksréh de moüssaph comme ou premier jour (p. 376).

Quand l’officiant, en répétant le schbmoné* es ré h moussaph, arrive à la prière : Aiom ®איו) Par laquelle on demande une année fertile, on dira l’oraison suivante :