Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/679

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VII.

La pensée de la mort nous conduit à l’espérance dans la foi.

Animé par les vues de la foi, éclairé du cé* leste flambeau de l’espérance, j’entre dans une maison de deuil ; je trouve l’ami, l’épouse, le père, le fils, tous noyés daus les larmes ; la mort leur a enlevé une personne chérie. Et pourquoi vous affliger ainsi à l’excès de sa perte, au lieu de la considérer en vue de la foi et de l’éternité ? Tendre fils, vous avez perdu un père : il n’est point perdu ; il a terminé son voyage, il est arrivé au bout de sa carrière, il est auprès du Père commun, il intercède pour son enfant. Dieu est le lien qui doit vous réunir à jamais. Mère désolée, vous avez perdu un fils ; est-il donc perdu sans retour ? ne le voyez-vous pas vivant dans Dieu même ? Il était sorti de votre sein pour vivre sur la terre, il est rentré dans le sein de Dieu pour y vivre toujours. Et vous aussi, consolez-vous, épouse éplorée, vous reverrez celui que vous pleurez ; il n’a fait que vous précéder, il vous attend dans le sein de l’immortalité ; le voilà qui vous appelle du haut du ciel, il vous tend les bras, empressé