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LES CLUBS CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRES

tinguera. Et, dès qu’il se trouvera des fonds libres, ils y joindront les bons ouvrages relatifs aux travaux que la Société se propose.

« Les commissaires veilleront sur tout ce qui compose la bibliothèque de la Société.

« Le comité accordera ou refusera à son gré les demandes qui seront faites par les membres de la Société sur divers objets, à moins que ces demandes ne soient signées par quinze personnes, auquel cas les commissaires seront tenus de prendre le vœu de l’assemblée générale.

« Chaque semaine, les commissaires seront tenus de se réunir le jour qui sera convenu. Le président, ou trois d’entre eux pourront, lorsqu’ils le jugerontutile, convoquer le comité entier en assemblée extraordinaire.

« Article VI.

« Comptabilité.

« Toutes les dépenses seront arrêtées au comité, qui ne pourra rien statuer s’il n’est composé de trois membres au moins.

« Le trésorier rendra son compte tous les ans, au commencement de mai, aux douze commissaires. Lorsque la vérification en aura été faite par eux, ce compte sera exposé dans le sallon d’assemblée, au plus tard le 10 mai, et, quinze jours après, il sera appuré dans une assemblée générale convoquée à cet effet.

« Article VIII.

« Travaux de la Société.

« Pour concourir aux travaux qui forment le but véritable de son institution, la Société est partagée en trois sections :

« 1o  Celle du Journal. Les objets qu’elle embrasse ont été développés dans son prospectus.

« 2o  Celle de correspondance. Elle correspond, au nom de la Société de 1789, avec les personnes ou les autres Sociétés qui auront témoigné de lier et d’entretenir avec elle ce commerce de fraternité et d’instruction, lesquelles personnes et Sociétés devront être expressément agréées dans une assemblée générale sur le rapport du directoire de la section.

« 3o  Celle d’encouragement. Elle a pour objet de rechercher toutes les inventions utiles au progrès de l’art social, et d’encourager celles qui se font dans toutes les sciences, de recueillir toutes les idées relatives aux établissements publics, soit de bienfaisance, soit d’éducation, enfin d’observer, de réunir et de propager tout ce que l’esprit humain peut imaginer pour le perfectionnement de l’homme.