Page:Abbadie - L’Art de se connaitre soi-meme.djvu/200

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pouvés vous croire .puiiqutmvsdterchis M gloire les uni dcsàutrcsì ib ;  ;, , i : r, à l1 est certain que si la depravation étoit originairement dans nôtre esprit, celui-cy porteroit par.toutîsomibsciir-, c.iisement naturel, — l1 seïoiti ; aveugle. dans l’étude des Sciences, comme il l’est dans celle de la Religion’, & il ne relis» siroit pas mieux à connoître les objets indifferens, sur tout quandils font dif-i fìciles, qu’à connoître ceux qui l’inter^ essent. Quand un œil est couvert d’u-, ne taye, ou sermé par une obstruction* il n’est pas plus en état de discerner un1 objet qu’an autre : maïs Iok que sot» obscurcissement naît de l’obslacle d’un nuage, d’un brouillard, ou de quelque voile exterieur, il luy est plus facile d’apercevoir les objets éloignés ; 8i ù verra tout à ftit clair quand l’obstacle étranger sera levé, sans recevoir aucun changement en luy même. Disons de même que si l’entendement étok en foy naturellement obscurci, s’égarerbit dans lesconnoissances de curiosité, comme dans celles qui l’intereiîènt, car il porteroit par tout sea tenebres : mais