Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/233

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de quatre-vingts francs par mois ; mais, pour le coup, il se fit tirer l’oreille.

— Tout cha ? dit-il avec mépris. C’hétait pas la peine de m’ôter de la rue de Chèvres ; j’avais trois francs dix chous par jour et j’envoyais de l’argent à ma famille. Laichez-moi travailler dans les glaches, ou donnez-moi trois francs dix chous !

Il fallut bien en passer par là, puisqu’il était le maître de la situation.

M. L’Ambert s’aperçut bientôt qu’il avait pris le bon parti. L’année s’écoula sans accident d’aucune sorte. On payait Romagné toutes les semaines et on le surveillait tous les jours. Il vivait honnêtement, douce-