Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/234

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ment, sans autre passion que le jeu de quilles. Et les beaux yeux de mademoiselle Irma Steimbourg se reposaient avec une complaisance visible sur le nez rose et blanc de l’heureux millionnaire.

Ces deux jeunes gens dansèrent ensemble tous les cotillons de l’hiver. Aussi le monde les mariait. Un soir, à la sortie du Théâtre-Italien, le vieux marquis de Villemaurin arrêta L’Ambert sous le péristyle :

— Eh bien, lui dit-il, à quand la noce ?

— Mais, monsieur le marquis, je n’ai encore ouï parler de rien.

— Attendez-vous donc qu’on vous demande en mariage ? C’est à