Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/117

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Les deux hommes demeurèrent atterrés !… Qu’était-il survenu ?

Les deux femmes étaient plus savantes !…

Les troupes congoises et les troupes portugaises durent enfin se rencontrer. Zingha, vêtue en homme, comme l’étaient ses deux aïeules Mussasa et Tem-Bam-Dum, se fit de nouveau reconnaître par les troupes africaines.

— Nous aurons encore la victoire, mes frères ! Aux armes ! Mais, tandis qu’elle se hâtait à marches forcées de joindre son frère avec les troupes qu’elle avait rassemblées, il était complètement battu par les Portugais… Conseillé par le Singhille, dont les avis devaient le tromper, il avait livré la bataille, et don Pedro l’avait défait entièrement… Ses troupes l’abandonnèrent… Contraint de fuir, il ne put se sauver qu’en se jetant dans la Coanza, fleuve qui baigne les murs de Cabazzo, et de gagner à la nage une île déserte, dans laquelle il ne fut suivi que par quelques serviteurs qu’il crut fi-