Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/163

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lée sur son lit et priait avec ferveur devant le Bog et les saintes images placées au-dessus de son chevet. En voyant son mari, la jeune femme essuya promptement ses pleurs et se recoucha tremblante, car elle craignait beaucoup celui qu’elle ne pouvait aimer.

— Qu’est-ce à dire, Wanda ? dit le palatin en fronçant le sourcil à la vue de ce visage désolé, qu’avez-vous donc appris qui puisse ainsi vous affliger, lorsque je vous apporte surtout les plus gracieuses nouvelles devant lesquelles une bouche de femme ait jamais souri ?…

Wanda releva sa tête abattue et regarda son mari.

— Qu’avez-vous donc à m’apprendre, seigneur ? Est-ce le retour de ma fille, de ma petite Marina ? Hélas ! depuis hier au soir, je ne l’ai pas aperçue, je ne lui ai pas donné mon lait !… Où est-elle ? qu’est-elle devenue ?… rendez-la-moi !…

Et la jeune mère fondait en larmes… Son