Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/166

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Au nom de Koricka, Wanda devint pâle et immobile. On eût dit que la magicienne avait placé dans ce nom un charme puissant qui disait à la jeune femme d’obéir et de se taire. En effet, le charme que renfermait le nom de Koricka était bien fort !… c’étai un souvenir !… et un souvenir du cœur…

— Je crois à tout, Georges, à tout ce que vous voudrez me faire croire… mais ma fille… ma petite Marina !… ne la verrai-je plus ?…

— On va vous l’apporter, dit le palatin désarmé par la douceur angélique de sa femme. Il était nécessaire pour la réussite du charme qu’elle fut loin de vous, mais, grâce au pouvoir de celle qui l’a prise, et à sa puissante protection, elle n’a plus souffert de cet éloignement.

Dans ce moment on ouvrit la porte de l’appartement, c’était le berceau de la petite Marina, dans lequel l’enfant reposait endormie… En la voyant, sa mère oublia tout ce qui s’é-