Wlodomir avec une tendresse qu’elle avait réfutée bien long-temps à Koricka.
— Et maintenant, dit Wanda, maintenant Wlodomir ne saura-t-il jamais que je fus innocente ?…
Koricka remua tristement la tête.
— Non ! ma fille !
— Non !… Est-il donc si loin !… Où donc est-il ?
Koricka leva sa main et montra le ciel. Wanda poussa un cri perçant.
— Mort !… mort ! Wlodomir !… et je suis son assassin, moi !… Ah, justice du Seigneur, faites-moi grâce, ne me punissez pas… Mère !… grâce, grâce !…
La jeune femme était délirante de désespoir, ses larmes coulaient à flots sur ses joues pâles et maigres ; elle souffrait avec une angoisse si terrible qu’elle ne pouvait plus même demander grâce pour son crime, car, répétait-elle en son âme, j’ai tué Wlodomir !…