Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/288

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le spectacle imposant des grandes œuvres de Dieu !…

La jeune femme et le jeune homme qui se promenaient dans le parc de Juliers étaient bien faits pour apprécier le spectacle qu’ils voyaient se dérouler à leurs yeux comme un magnifique panorama, du haut de la colline où était la partie la plus ombreuse du parc, et dans laquelle ils se trouvaient… Près d’eux était une cascade formée par la petite rivière dont j’ai parlé, et qui se précipitait en formant ce bruit soutenu et agréable de l’eau éprouvant une résistance… Derrière les deux jeunes gens était un bois de châtaigniers et de chênes, dont les arbres séculaires donnaient un ombrage mystérieux que quittaient avec peine deux êtres vivant de leur amour et ne voyant dans le monde que cet amour et ses joies… La jeune femme s’arrêtait quelquefois pour regarder l’homme qui la soutenait, et qui à son tour ne songeait plus à cette nature qu’ils ad-