Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/17

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samedi, sans doute parce que le samedi est consacré à la Vierge et que c’est ce jour-là seulement que l’enfant doit revêtir sa robe blanche.

Lorsque l’accouchée se rend à l’église pour les relevailles, si la première personne qu’elle rencontre est un homme, le prochain enfant qu’elle aura sera un garçon ; si au contraire c’est une femme, c’est qu’elle aura une fille.

Elle emmène ordinairement avec elle la matrone. Elle conduit celle-ci, en sortant de l’église, dans un cabaret, où elle lui offre toutes sortes de consommations (vin chaud, café, liqueurs), afin que cette femme ne dise pas, dans les autres maisons où elle ira exercer son métier, qu’elle a été mal soignée.

Le mari est, lui, resté à la maison pour préparer un festin destiné aux deux femmes absentes et à quelques invités. Ce repas dure tout le restant du jour.

Les infortunées nourrices qui n’ont pas