Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/117

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pagnon de route ? Or José qui n’attendait qu’une occasion, attira de dessous sa jupe un solide gourdin dont il appliqua, en se trémoussant comme un diable, de vigoureux coups sur la tête du galant.

Ce dernier, surpris d’une pareille attaque, ne put même pas se défendre et roula par terre en poussant des cris déchirants.

Son domestique l’entendit ; mais comme il avait reçu l’ordre de ne pas s’en inquiéter, il continua tranquillement son chemin.

Le couturier cessa de frapper quand le seigneur eut perdu connaissance.

Le lendemain, des paysans en allant aux champs, rencontrèrent leur maître gisant sur le sol et respirant à peine. Ils le transportèrent chez lui où il ne tarda pas à rendre le dernier soupir.

(Conté par Lelièvre, menuisier sur le bord de la route près du bourg de Lohéac.)

Le Moine de la forêt de Teillay

Le marquis de Coenten-faô, seigneur de