Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/319

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disparu et qui était situé sur le haut du coteau de Pierre-Taillée, au centre de ses propriétés comprenant la forêt de Tanouarn et toutes les terres environnantes.

La chasse n’était plus pour lui un amusement, mais bien une passion dont rien ne pouvait le distraire. Un jour qu’il chassait en forêt, il vint à traverser la grande ligne juste au moment où le recteur de Dingé portait le saint Viatique à un mourant. Il ne s’arrêta point, le malheureux, et ne se découvrit même pas, trop excité qu’il était à entraîner ses chiens. Il passa comme la foudre, mais où alla-t-il ? Personne ne le revit jamais, ni dans la forêt, ni chez lui ni ailleurs. Il fut assurément puni de son impiété, et c’est lui qu’on entend depuis des siècles traversant les airs poursuivi par ses chiens.

Une jeune femme de la commune de Bruz vint à mourir.

Quelques jours après sa mort, un nommé Porcher et sa sœur la virent assise sur l’écha-