Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/325

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ce tapage, et se rappelant la messe promise, elle la fit dire immédiatement.

Elle n’a plus rien entendu depuis.

Si l’on rêve à un mort, c’est une messe qu’il demande pour le repos de son âme, et l’on doit s’empresser de la faire dire.

Il y a vingt ans de cela, le père Hervé, du village de la Bizais, dans la commune de Bruz, en venant de Guichen à Cicé, chez son gendre, tomba dans la Seiche et se noya.

Après sa mort, sa fille, la femme Fontaine, de la haie de Cicé, entendait en plein jour secouer le crouille[1] de sa porte comme si quelqu’un voulait entrer. Elle allait voir et ne trouvait personne.

Marie Appel, la domestique a été témoin du fait.

Des tailleuses en journée, qui entendirent,

  1. La clenche.