Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/324

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Une femme du nom de Bedel, demeurant à Rennes, rue Saint-Louis, avait, en 1895, sa fille mourante.

La pauvre malade vomissait tout ce qu’elle prenait, et pour ce motif ne pouvait communier, ce qui faisait la désolation de sa mère.

Celle-ci promit une messe à Notre-Dame-des-Miracles-et-Vertus, dans l’église de Saint-Sauveur de Rennes, pour demander à Dieu de faire cesser les vomissements. Les vœux de la femme Bedel furent exaucés, et la moribonde put recevoir le saint viatique.

Elle mourut presque aussitôt après avoir communié, et sa mère négligea de faire dire la messe promise.

Cette dernière fut tout récemment réveillée par de grands coups frappés à l’endroit où se trouve son armoire.

Elle n’y fit pas grande attention et se rendormit.

Les deux nuits suivantes ce bruit se renouvela avec plus de violence encore, et cette fois à la tête du lit de la bonne femme. Effrayée de