Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/331

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Un tapage effrayant réveilla une nuit les jeunes mariés, qui crurent avoir entendu une bûche énorme tomber dans le foyer par la cheminée.

L’homme alla voir, il n’y avait absolument rien.

Dans le cellier, contigu à la maison, se trouvait l’échelle conduisant au grenier dont il a été question tout à l’heure. Souvent on entendait monter et descendre cette échelle.

La porte du cellier était cependant barricadée de façon à ne permettre à personne d’y entrer du dehors. Un énorme madrier pénétrant par chaque bout dans les parois du mur la tenait mieux fermée que n’aurait pu le faire la meilleure serrure,

Et cependant un soir que les époux Gérard se chauffaient devant leur foyer, ils entendirent cette porte s’ouvrir.

Le mari alla aussitôt dans le cellier et vit la porte grande ouverte et la barre de bois par terre. Cela n’avait pu être fait qu’à l’intérieur, et l’on ne voyait dans cette pièce que des futailles pleines ou vides.