Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/332

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Le fermier referma la porte avec le plus grand soin, et malgré cela, cinq minutes ne s’étaient pas écoulées qu’elle se rouvrait avec fracas. Enfin, fermée une seconde fois, le calme se rétablit.

La femme Gérard de plus en plus effrayée, fit dire une messe pour le repos de l’âme de la défunte fermière et le curé de Bruz, passant quelques jours après devant la ferme y entra. Il dit avec une expression qui lui était familière.

Os là ! qu’est-ce qu’on entend donc ici ?

On lui raconta ce qui précède.

Il alla dans le cellier, monta par l’échelle dans le grenier où il resta quelque temps en prières.

Depuis la visite du pasteur à la ferme de la Barre de Cicé, tous les bruits sinistres n’ont plus été entendus.

(Conté par le fermier Gérard, lui-même, trésorier de la paroisse de Bruz, âgé de 49 ans.)