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VI
AQUARELLE.
À V. Courdouan.
’ombre est lumineuse : à travers les branches
Le bon Dieu sourit et le ciel descend ;
Le vent du matin cueille les fleurs blanches ;
La nature parle et l’âme comprend !
Tout semble pensif : la terre travaille ;
Le bourgeon gonflé boit les feux du jour,
Et le lierre tresse un pan de muraille
Où va, gracieux, se nicher l’amour !