Page:Aimard - Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858.djvu/317

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sang d’une large blessure qu’il avait reçue à la poitrine ; quel rude homme ! si les autres lui ressemblent nous n’en viendrons jamais à bout. Allons, continua-t-il en se retournant vers ses compagnons qui attendaient ses ordres, ne nous laissons pas plus longtemps fusiller comme des pigeons ; à l’assaut ! vive Dieu ! à l’assaut !

Les pirates s’élancèrent à sa suite en brandissant leurs armes et commencèrent à escalader le rocher, en vociférant :

— À l’assaut ! à l’assaut !

De leur côté les Mexicains, témoins de la mort héroïque du capitaine Aguilar, se préparèrent à le venger.