Page:Aimard - Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858.djvu/358

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Lorsqu’un peu d’ordre eut été rétabli dans le camp, le Cœur-Loyal se rendit près de doña Luz.

— Madame, lui dit-il, le jour ne va pas tarder à paraître ; lorsque vous aurez pris quelques heures de repos, je vous conduirai près de ma mère, qui est une sainte femme ; quand elle vous connaîtra, je ne doute pas qu’elle vous aimera comme sa fille, puis, dès que vous serez en sûreté, je m’occuperai de vous rendre votre oncle.

Sans attendre les remerciements de la jeune fille, il s’inclina respectueusement devant elle et sortit de la tente.

Quand il eut disparu, doña Luz soupira et se laissa tomber pensive sur un siège.