Page:Aimard - Ourson-tête-de-fer.djvu/313

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périrai ; Dieu vous garde ! Maintenant permettez-moi de prendre congé de vous ; bientôt, je l’espère, j’aurai le bonheur de vous revoir ; espérez, señorita.

Il salua alors respectueusement les jeunes filles et à grands pas, s’éloigna accompagné par Barthélemy et suivi de doña Lilia, qui leur montrait le chemin.

Demeurée seule, doña Elmina resta un instant immobile puis tout à coup elle tomba sur les genoux, joignit les mains, et, levant vers le ciel ses yeux baignés de larmes :

— Mon Dieu ! mon Dieu ! s’écria-t’elle, protégez-le ! je l’aime !

Et elle roula évanouie sur le sol.