Page:Aimard - Par mer et par terre : le batard.djvu/28

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tionné ses domestiques, et même leur avait offert de l’or pour obtenir des renseignements sur lui.

Antoine Lefort et Furet ne savaient rien, donc ils ne purent donner le moindre renseignement.

Du reste, tous deux étaient dévoués à leur maître eussent-ils su quelque chose sur lui, qu’ils auraient gardé le silence.

Olivier fut assez inquiet pendant quelques heures ; puis il prit son parti de ce mystère et ne s’en occupa plus ; bientôt même il l’eut oublié.

Quelques jours plus tard, les touristes, ayant épuisé l’Italie, pénétrèrent en Suisse.

Là, les émotions changèrent ; ce n’étaient plus les monuments, les tableaux, les statues, les ruines qu’ils admiraient ; c’était la nature grandiose, abrupte, sauvage, dont les aspects sévères impressionnaient vivement leur cœur et surexcitait leur imagination.