Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/145

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rection sera perpendiculaire à ces plans : donc le centre de gravité ne sortira jamais de la perpendiculaire.

Si les corps pesent vers un point fixe en raison de la distance, & que la ligne tirée du centre de gravité au point fixe dans le premier instant du mouvement, soit perpendiculaire au plan, on peut prouver de la même maniere que le centre de gravité ne sortira jamais de la perpendiculaire.

Scolie I.

85. Les propositions qu’on a démontrées (art. 76 & 78) sont également vrayes, quand les corps agissent les uns sur les autres par une force d’attraction mutuelle. Car les chemins qu’ils feroient les uns vers les autres en vertu de cette attraction, étant réciproques à leurs masses, la somme des mouvemens de même part seroit zéro ; par conséquent le chemin du centre de gravité ne seroit point changé par l’action réciproque de ces corps les uns sur les autres. On peut d’ailleurs appliquer ici la démonstration donnée du Théorême I, en imaginant tous ces corps joints les uns aux autres par des verges inflexibles. Car alors en n’ayant égard qu’à leur attraction mutuelle, il est clair qu’ils resteroient en équilibre. Donc &c.

Scolie II.

86. Il me semble que par les principes établis jusqu’ici, on peut démontrer ou plutôt expliquer cette fameuse loi de Mécanique, que dans un systême de corps