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sous le masque


J’ai peur d’une autre voix, j’ai peur d’une autre bouche
Qu’on détourne de moi la mort que j’appelais,
Et j’ai fermé ce soir d’un grand geste farouche
Ma porte et mes volets.

Couvrant les sombres voix d’une clameur plus forte
Je veux vivre ! Viens sur mon cœur, tends-moi les bras
Et si jamais la mort frappe et crie à ma porte
Je ne répondrais pas !