Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/110

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re de la Lithuanie et de la Russie.

1604, 16 octobre.


DM1TRI, Le Prince KOURBSKI, tous deux à cheval. — L'armée s'approche.

Kourbski arrivant au galop. La voilà, la voilà, la frontière de la Russie. Sainte Russie, je suis à toi ! Je secoue avec mépris de mes vêtements ia poussière de la terre étrangère. Je bois avidement cet air nouveau ; il m'est parent. Maintenant, ô-mon père, ton âme a dû se consoler, et tes os exilés ont dû frémir d'allégresse dans ta tombe. Elle a brillé de rechef notre épée héréditaire, cette glorieuse épée, terreur de la sombre Kasan ; cette bonne


épée,