Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/119

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défroqué. Mais il est pour cela d'autres moyens plus simples. Ainsi, tzar, si tu daignes le permettre, je me présenterai moimême sur la place publique ; je parlerai à ces insensés ; je dévoilerai devant eux le noir mensonge de ce vagabond.


Bonis.

Qu'il en soit ainsi. (Au patriarche.) Saint vladica, je te prie de me suivre ; ton entretien m'est nécessaire aujourd'hui. (// se lève et sort ; tous lè suivent.)

Un Boyard, bas à un autre.

As-tu remarqué comme le tzar a pâli, et quelles grosses gouttes de sueur lui tombaient du visage.

L'autre Boyard. Je t'avoue que je n'ai pas même osé lever les yeux, ni pousser un soupir.

LE PREMIER.

Le prince Cbouïski a tout sauvé. Quelle tête !


(En prosa.)


Une