Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/126

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

s'assied par terre et chante. « La lune va en carrosse ; le petit chat pleure. Lève-toi, innocent, et prie Dieu. «

{Les garçons Ventourent de nouveau.)

L'un D'eux. Bonjour, santon. Que n'ôtes-tu aussi ton bonnet ? (Il le frappe sur la tête.) Tiens, comme ça^onne.

LE SANTON.

Eh, moi, j'ai un petit kopek.

LE GARÇON.

Ce n'est pas vrai. Voyons, montre-le. (// lui arrache le kopek et s'enfuit.)

Le Santon pleurant.

On a pris mon petit kopek ; on tourmente l'innocent.

LE PEUPLE.

Le tzar ! le tzar ! (Le tzar sort de la cathédrale, précédé d'un boyard qui distribue des aumônes. D'autres boyards le suivent.)

LE SANTON.

Boris, Boris, les petits garçons tourmentent l'innocent.