Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/131

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tes-vous nombreux ?

LE PRISONNIER.

Dieu seul le sait.

DMITRI.

Êtes-vous.... trente mille ?

LE PRISONNIER.

En comptant bien, ôfl eù trouverait peutêtre cinquante. (Dmitri devient pensif. Ceux de sa suite se regardent avec ançoiété.)

DMITRI.

Que dit-on de moi dans votre camp ?

LE PRISONNIER.

On dit que Ta Grâce.... que tu es.... ne te fâché pas de mes paroles.... on dit que tu es un brigand, mais un fameux gaillard. Dmitri souriant.

Eh bien, je vais le leur prouver. —'■ Amis, n'attendons pas Chouïski. Je vous félicite : à demain la bataille. (// sort.)

TOUS.

Vive Dmitri !

UN POLONAIS.

A demain la bataille ! Ils sont cinquante