Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/139

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Dieu lui donne de vaincre le maudit Otrépieff ! il fera encore beaucoup de bien à la Russie. Une grande pensée vient de naître dans son âme ; il ne faut pas lui laisser le temps de se refroidir. Quelle carrière va s'ouvrir pour moi, petit gentilhomme, s'il casse la corne à la fierté des vieux boyards. Je ne connais pas de rivaux dans l'art de la guerre ; je me placerai le premier près du trône du tzar. Et peut-être un jour.... Mais quel est ce bruit étrange ? (Tumulte. — Des boyards, des serviteurs de la cour entrent et passent en courant, se parlent à ïoreille et jettent des exclamations.)

L'un D'edx.

Le médecin !

UN AUTRE.

Vite, chez le patriarche !

UN TROISIÈME.

Il appelle le tzarévitch. Le tzarévitch !

UN QUATRIÈME.

Le confesseur !

BASMANOFF.

Qu'est-il arrivé ?


Un Cinquième Et Un Sixième ensemble.