Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/52

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de l'envieuse méchanceté, de la sombre calomnie. Mais si une tache s'y met, une seule, même par hasard, alors malheur ! Comme frappée de peste, l'âme est livrée à la gangrène ; le cœur se gonfle de venin ; le reproche sonne à l'oreille comme un marteau ; l'on a mal au cœur, la tête tourne, et de petits garçons sanglants vous dansent devant les yeux1. L'on serait heureux de s'échapper. Mais comment ? où aller ? où fuir ! Oh ! triste est celui qui porte cette tache !...

1. Image prise d'un dicton populaire : « L'ivrogne voit danser des petits garçons. »


(En prose.)