Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/79

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re de la Pologne, une foule d'insensés seront attirés près de lui par le nom ressuscité de Dmitri.


BORIS.

Dmitri ! Comment.... de cet enfant ?... Dmitri ! —Tzarévitch, éloigne-toi.

Chouïski à part. Il a rougi, voici la tempête !

FÉODOK.

Tzar, me permeltras-tu ?...

BORIS.

Impossible, mon fils, sors. (Féodor & éloigne.) — Dmitri !

Chouïski à voix basse. Il ne savait rien.

BORIS.

Écoute, prince : qu'on prenne sur-le-champ les mesures les plus sévères ! que la frontière se couvre de barrières entre la Lithuanie et la Russie ! qu'âme qui vive ne traverse cette ligne ! qu'un lièvre même ne puisse venir de Pologne ! qu'un corbeau ne puisse arriver de Cracovie ! va.... (Chouïski veut sortir.) Attends. N'est-ce pas que cette fable est bien ingénieuse ?