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d’autre raison que des néxessités polémiques et ne s ap- puie que sur des conclwsions systématiques touchant la nature de l’activité des causes secondes.

Saint Thomas donne ct argument en es termes, qui montrent bien comment la preuve spontanée de l’ordre du monde ne manque pas de valeur scientiBsiie : In rebus naturalibus inveninus naturalem æppetifrrm quo unaquæque res in finem suum lendit runde oportet supra omnes res naturales ponere aligueni émteilecterm, qui res naturales ad finem suum ordinaueril, el eis naturalem inclinationem sive appetitum indiderit. Ce qu’ajoute le grand doxteur donne également l’es pli- cation du procédé en verlu duquel par la preuve de l’ordre du monde on parvient facilement ä un Dieu personnel ct même sans trop de peine à la création pro- prement dile. Sed res mon notest ordinære ad finem aliquem, nisi res ipsa cognoscatur cum frae ad quem ordinanda est ; unde opartet quod in inteilectu divino, a quo origo rerum provenitel maturalis orda in reèus, sit naturalium rerum crgitilio. Êt hanc pradbationem innuit Ps. XCIII, cum aicit : Qui finit ocrlum non considerat ? On trouvera les développements de cette preuve dans Houtheim, op. cit, p. 149-192, Schiffini, Disp. metaph. specialis, Turin, 1888, t. 11, p. 31 ; Fol- ghera, Hasard ou providence, Paris, 1900.

L’argu ment de finalité interne ainsi établi, rien n’est plus facile que d’y ramener soit l’argument du consen- tement universel, soit les divers arguments moraux qui interviennent ou peuvent intervenir dans la Cénnaissance spontanée de Dieu. Ce ne sont que des cas particuliers de l’argument général par la tinalité. Cf. Hontheim, op. cit., p. 206-239 ; Scliffini, oji. cit, p. 97. On peut en dire autant de l’arguinent des vérités éternelles. Cf. Gutberlet, Lehrbuck dur À pologetik, t. 3, p. 195.

M. CHOSSAT. jJesusmarie.com