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ESSAI SUR MON AMI GEORGE AURIOL


Je suis allé, hier, visiter l’Exposition des Femmes peintres et sculpteurs.

(Ouverte du 19 février au 18 mars, de 10 h. à 5 h., Palais des Champs-Élysées, pavillon Nord-Est, porte no 5.)

Et je me suis rappelé, souriant, une petite aventure qui nous y advint, à George Auriol et à moi, voilà deux ou trois ans.

Ceux de nos abonnés (ou acheteurs au numéro) de l’étranger qui voudraient se faire une idée exacte de M. George Auriol (je ne parle pas, bien entendu, des Parisiens et de beaucoup de provinciaux pour qui la physionomie du jeune et éminent japonisant est devenue, en quelque sorte, classique), n’ont qu’à se représenter M. le comte de Douville-Maillefeu, ou plutôt ce qu’il était, M. le comte de Douville-Maillefeu, il y a trente-cinq ans.

La ressemblance ne s’arrête pas à une simple