Il le prouva dans sa harangue, au moment où le café ombrait les tasses blanches, et géographiait, à larges taches, la nappe déjà maculée de sauces à la Borgia et de piquettes violâtrement chimiques.
Il agita sa sonnette présidentielle (en bois), et dit :
« La chasse, pour les oiseaux et les animaux de tout poil, n’est ouverte en France que durant une période de temps assez brève.
« Ainsi, ce cruel exercice n’a lieu que de septembre à janvier. Puis, on la ferme, cette chasse, sauf, cependant, pour les animaux nuisibles.
« Or, messieurs, il faut croire que les élèves des lycées et collèges de Paris et de la province doivent être considérés comme des animaux nuisibles… puisque les proviseurs, les censeurs et leurs séides — j’ai nommé les pions — les chassent en tous temps ».
À ces paroles, les bravos de tous les « Chassés » retentirent.
— Profond ! fit l’évêque in partibus.