Page:Allais - Le Boomerang.djvu/83

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— Voyons, voyons, Bon Génie !… Parlons peu, mais parlons bien !… Sept francs cinquante, ça ne peut pas être mon compte, mon compte total… Vous badinez, Bon Génie !… Vous me montez un bateau… Dites-moi que vous me montez un bateau… Dites-le moi, Bon Génie !

— Sache, Pauvre Bougre que les bons Génies ne montent jamais de bateaux[1].

— Mais alors…

Et là, le simiesque de M. Germain (du théâtre du Palais-Royal), fit place à tout le tragique intense et fatal dont si souvent nous donna des preuves, notamment dans le rôle d’Œdipe, M. Mounet-Sully (du théâtre national de la Comédie Française.)

— Mais alors, frémit-il, si je sais compter — et je sais compter, puisque je suis

  1. Et le génie maritime ? Qu’est-ce que l’auteur en fait donc ? À moins, réflexion, faite, que le génie maritime ne soit pas un bon génie. Alors qu’on y porte résolument la pioche des réformes urgentes… Il y a aussi les pontonniers, mais ces spécialistes relèvent non du génie, mais bien de l’artillerie, ce qui nous semble fort alogique.