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4o La chronologie[1], qui détermine le temps où ils ont eu lieu. Ces deux dernières connaissances ont été nommées, à cause de leur importance, les deux flambeaux de l’histoire.

Aux sciences préparatoires appartiennent surtout :

1o L’histoire des religions[2]. La nature et le caractère de ces religions rendaient plus ou moins facile l’introduction du Christianisme, lumière et perfection de toutes les religions. Montrez le Christianisme dans sa vérité et sa puissance en face des cultes païens, et il brillera avec d’autant plus d’éclat et de magnificence dans son éternelle beauté, et influera d’une manière d’autant plus forte et

    presb., Oriens christianus, quo exhibentur ecclesiæ, patriarchæ, etc., totius Orientis, cum tabb. geogr. Paris., 1740, 3 t. in-f. Bingham, Origines, s. Antiquitat. lib. IX. Stœudlin, Géogr. et statistique ecclésiast. Tub., 1804, 2 vol. Wiltsch, Atlas sacer s. ecclesiasticus. Gothæ, 1843. Pour la géogr. politique, voy. nos meilleurs atlas anciens et modernes, d’Anville, Brué, Kruse, etc.

  1. Jos. Scaligerii Opus de emendatione temporum. Ienæ, 1629, in-f. Dion. Petavii Opus de doctrina temporum. Antw., 1703, in-f. L’Art de Vérifier les dates des faits historiques, etc., par un religieux Bénédictin. Paris (1750), IIIe éd., 1783, 3 vol. in-f. ; IVe éd., 1818-20. Ideler, Man. de Chron. mathém. et techn. Berlin, 1825, 2 vol. in-8. On doit une attention particulière aux ères suivantes : 1o æra Seleucidar., seu contractuum, datant du 1er octobre de l’année 312 avant J.-C., en Orient : elle est employée de nos jours par les chrétiens de la Syrie ; 2o æra Hispanica, 716. p. U., c., et comptant de 38 ans avant J.-C. Elle fut supprimée en Espagne dans le XIVe et en Portugal dans le XVe siècle ; 3o æra Diocletiana. s. martyrum, commençant dans l’Église de Rome au 25 août 284 après J.-C. : les Coptes s’en servent encore ; 4o Cyclus indictionum, comprenant une période de quinze ans, à partir du 1er sept. 312 après J.-C.; 5o æra Constantinopolitana qui date du commencement du monde (1er septembre 5508 avant J.-C.) : les Grecs l’ont abandonnée depuis 692, les Russes depuis 1700 ; 6o æra Dionysiana, s. christiana, depuis le VIe siècle : Denys le Petit dit en parlant d’elle (ep. I) : Quia vero S. Cyrillus I. Cyclum ab a. Diocletani 153, cœpit, et ultimum in 247 terminavit ; nos ab 248 anno ejusdem tyranni potius quam principis inchoantes noluimus circulis nostris (paschalibus) memoriam impii et persecutoris innectere, sed magis elegimus ab Incarnatione Domini nostri J.-Chr. annorum tempora prænotare, quatenus exordium spei nostræ potius nobis existeret, et causa reparationis humanæ, id est Passio Redemptoris nostri, evidentius luceret.
  2. Voy. Meiner, Hist. crit. des religions. Hamb., 1806. Benj. Constant, de la Religion considérée dans sa source et dans ses formes. 5 vol. 1824. Sepp, du Paganisme et de son importance au point de vue chrétien. Ratisb., 1853, 3 vol.