Page:Amiel - Charles le Téméraire, 1876.djvu/15

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AU LECTEUR


Les ballades que voici, publiées à l’occasion du grand anniversaire de 1476, rappellent ce moment, peut-être le plus épique de nos annales, où quelques peuplades alpestres, affranchies déjà et maîtresses de leurs destinées, se heurtent à la première puissance militaire du XVe siècle, et, grâce à une série de foudroyantes victoires, prennent subitement une importance européenne.

Reliant ce que les deux poèmes si populaires de Juste Olivier et d’Albert Richard ont présenté avec plus d’ampleur mais séparément, et rasant en fait d’un peu plus près la terre, c’est-à-dire s’attachant à la réalité historique plus dépouillée de fiction, ces chants, qui essaient une forme littéraire assez nouvelle, rencontreront-ils un accueil indulgent ? Qu’il nous soit permis de l’espérer.