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V

MONSIEUR DUBOIS

J’avais eu, cette semaine-là, des notes déplorables. Ma conduite était mauvaise, mon travail nul. Ma pauvre mère, accablée d’affliction, implora M. Dubois.[1]

— Puisque vous voulez bien vous intéresser à cet enfant, lui dit-elle, grondez-le. Il vous écoutera mieux que moi. Faites-lui comprendre le tort qu’il se fait en négligeant ses études.

— Comment lui faire concevoir ce tort, chère madame, répondit M. Dubois, si je ne le conçois pas moi-même ?

Et, tirant un volume de sa poche, il lut ces lignes :

  1. Voir le Petit Pierre, p. 204.