Page:Anatole France - Le Mannequin d’osier.djvu/137

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répondre à ce discours obscur qui l’effrayait, M. Bergeret s’enfonça, muet, dans le coin des bouquins.

Ce jour-là, comme les autres jours, il prit le XXXVIIIe tome de l’Histoire générale des voyages. Ce jour-là, comme les autres jours, le livre s’ouvrit de lui-même à la page 212. Sur cette page, il vit les images mêlées de madame Bergeret et de M. Roux… Et il relut ce texte connu, sans prendre garde à ce qu’il lisait et en faisant les réflexions que lui suggéraient les conjonctures présentes :

« ver un passage au Nord. « C’est à cet échec, dit-il (Il est clair que cet événement n’est ni singulier, ni rare, et qu’il ne doit pas étonner une âme philosophique), que nous devons d’avoir pu visiter de nouveau les îles Sandwich (Il est domestique et renverse ma maison. Je n’ai plus de maison) et enrichir notre voyage d’une découverte (Je n’ai plus de maison, plus de maison) qui, bien que la dernière (Je suis libre