Page:Angellier - Dans la lumière antique, Le Livre des dialogues, t2, 1906.djvu/116

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Un grand fleuve, brillant et sinueux, l’arrose, que des rivières affluentes ramifient à travers la contrée. Une chaîne de montagnes lointaine se développe à l’horizon et semble en suivre la circonférence. Entre les extrémités des allées, qui ne se rejoignent pas de son côté, apparaît pleinement le temple, garni d’armures.

Le guerrier, vêtu d’une chlamyde blanche, sans rien du costume militaire, se tient debout contre le mur et contemple la campagne. Derrière lui, sur l’esplanade, arrive lentement le vieillard qu’il ne voit pas.