Page:Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, tome 7.djvu/132

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ment, je vous prie c’est trop longtems chipoter entre nous sur la même chose.

Voilà l’épreuve qui répond à la partie du manuscrit que j’avois receue seule ; cette épreuve étoit avec celles de la table dans un second pacquet que l’Epine m’a apporté hier avec l’autre, et lequel paroit avoir trainé longtems quelque part et même été décacheté.

Il faut absolument ôter toute la note de la page 10 du prémier tome car je n’y pourrois rien substituer qui dans la circonstance présente ne déplût au gouvernement. Ce carton-là, par parenthèse, est plaisamment fait il ne contient rien de plus ni de moins que le feuillet auquel il est substitué autant valoit laisser le feuillet même[1]. Le carton J. 6 du tome 2 peut demeurer tel qu’il est. Celui de la p. : 8 est bien aussi. Il n’y a dans tous ces cartons que la note susdite à ôter, et quelques fautes d’impression à corriger. Il seroit à propos de m’envoyer une seconde épreuve de ces cartons corrigés, et de suspendre de les tirer jusqu’à ma réponse.

Je vous prie de faire revoir ces épreuves, parce que je n’ai pu les lire qu’à la hâte et qu’il faut fermer mon pacquet. Je vous salue, Monsieur, de tout mon cœur.

Rousseau.
V
[à Duchesne et Guy.][2]
Ce Vendredi 16 [avril 1762].

Je vous remercie, Messieurs, de vôtre envoi. Me voila bien pourvû d’instrumens et de science grace à

  1. En verifiant, j’appercois le retranchement, mais ce n’est pas assés, il faut oter la note entière.
  2. Ms. aut., Archives J. J. Rousseau, Ms. R. 41 (rédigé sur une demi-page, dont le reste manque avec la fin du billet.)