IV
Langue.
Les quelques remarques que nous avons à présenter sur la langue se rapportent pour la plupart à des phénomènes de prononciation déjà connus :
1o ai final se prononce é (cf. Thurot, De la prononciation française, t. II, p. 41 et 635) :
é pour ai, xi, 7[1], xxi, 9, etc.
diré pour dirai, cvii, 15.
seré pour serai, xcvii, 14.
2o La finale en aige, bien que notée une fois age, volage, cv, 5, a déjà la prononciation que Palsgrave constatait un siècle plus tard (cf. Thurot, t. I, p. 313-314).
3o e placé devant une voyelle ou une diphtongue avec laquelle il faisait diérèse dans la langue du xiiie siècle, se comporte différemment suivant les cas :
— devant a, la diérèse persiste :
creance, lii, 2 (cf. Thurot, t. I, p. 396).
leans, lvi, 7.
pourveance, xlvi, 9.
— devant e, il y a parfois fusion des deux e :
- ↑ Nous renvoyons à la numérotation des pièces et des vers.