Page:Apollinaire - Les Veillées du Lapin agile.djvu/213

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Un vent lourd frappe la falaise :
     Quoi ! si le chant moqueur
D’une sirène est dans mon cœur...
     Ô cœur, divin malaise !

Quoi ! plus de larmes, ni d’avoir
     D’autre cœur qui vous plaigne !
... Tout bas, comme d'un flanc qui saigne.
     Il s’est mis à pleuvoir.

DOHLIA ET FO

Ces arondes de jade, et l’or qui les emmanche
Dans mes cheveux, qu’un soir ton amour délia.
Je te les donne en souvenir : quand il y a
Du brouillard, il les faut polir avec ta manche.

P.-J. ToULET.