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XIX

l’ermitage


Il doit gîter au moins deux lièvres du côté de l’ermitage ; pour un seul, à coup sûr, l’abbé Sèbe ne nous mènerait pas si loin.

Car il est très haut perché cet ermitage, et le chemin n’en finit pas de grimper entre des rochers d’une surprenante sécheresse.

Mais l’abbé m’a promis des ruines.

Les ruines y sont, les lièvres aussi. L’abbé tue un lièvre d’abord, réservant, j’imagine, le meurtre du second pour égayer notre retour : et puis, nous visitons les ruines.