Page:Arène - La Chèvre d’or.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
196
LA CHÈVRE D’OR


XXXIX

la pierre


Sans être ce qui s’appelle effrayé, je commence à craindre que mon aventure finisse par tourner au tragique. Je sens dans l’air, autour de moi, comme des dangers et des menaces dont le coup double de Galfar aurait été le significatif présage. Cet état de guerre ne me déplaît pas. Quelque romanesque en rejaillit sur le fond un peu monotone de mon existence au Puget.

Norette semble plus émue. Elle connaît la haine que son brun cousin m’a vouée, et