Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/324

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qu’au 11 février, mais moins rigoureux et avec une intermittence de jours, La Seine était prise à Rouen le 18 janvier auprès de Caudebec ; à Paris elle prit le 25 janvier et la débâcle eut lieu le 28. D’après le journal de M. Crahay, recueilli par M. Quetelet, les gelées à Maestricht ont commencé le 5 janvier. Le 11, le froid était de le 17 de Toutes les nuits, jusqu’au 25, le thermomètre descendait de à après une interruption de gelée depuis le 27 jusqu’au 30, le froid a repris jusqu’au 14 février ; le minimum était de du 11 au 12. Il y eut encore de temps en temps des gelées jusqu’à la fin de mars. La Meuse fut entièrement prise du milieu de janvier au milieu de février ; le Rhin gela également, et sa débâcle causa une grave inondation à Grunthal. La navigation du Danube fut entièrement interrompue par les glaces ; le fleuve commença à se congeler dès le mois de novembre. En Russie, le port de Revel était fermé par les glaces dès le 8 décembre. Il tomba des neiges abondantes sur les bords du Danube, à Strasbourg, à Genève et en Espagne.

Voici les plus basses températures observées en différents lieux :

Berlin, le 24 janvier
Francfort, le 23 janvier
Bâle, le 12 février
Hospice du Grand-Saint-Bernard, 1er fév.
Paris, le 24 janvier
La Chapelle (Dieppe), le 23 janvier
Metz, le 22 janvier
Quillebeuf, les 24 et 25 janvier
Genève, le 1er février
Orange, le 26 janvier
Joyeuse, le 25 janvier
Alais, en février
Bruxelles, le 21 décembre
Avignon, le 15 décembre
Hyères, le 13 février
  « À Orange, dit M. de Gasparin, la terre a été couverte de neige depuis le 10 janvier, et elle parait avoir protégé les blés qui sont verts par-dessous. Les verglas ont fait beaucoup de mal aux mûriers en faisant éclater les branches : un rameau de portait de verglas. Il est remarquable que