Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/325

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l’hiver a été très-doux à Marseille et sur toute la côto de la Provence. » Il y eut aussi beaucoup de neige et de fortes gelées dans le pays toulousain. (Annales de chimie ; Bibliothèque universelle de Genève ; Moniteur universel ; MM. Clos ; Martins ; de Gasparin.)

1829-1830. Cet hiver a été le plus précoce et le plus long des hivers de la première partie du xixª sièclo ; sa continuité a été particulièrement funeste à l’agriculture dans les contrées méridionales. Ses rigueurs, sans être extrêmes, s’étendirent sur toute l’Europe  : un grand nombre de fleuves furent congelés, et le dégel fut accompagné de désastreuses débâcles et de grandes inondations ; beaucoup d’hommes et d’animaux périrent ; les travaux des champs demeurèrent longtemps suspendus. Le tableau suivant donnera une idée nette de la marche progressive du froid :