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DU GLOBE TERRESTRE.

1788. Cet été fut très-chaud en certains points. On compta à Paris :
Chaleur forte
52 jours.
Chaleur très-forte
3 jours.

Les plus hautes températures se sont ainsi réparties :

Vérone, en juin et juillet
35°.6
Chartres
35°.6
Châlons-sur-Marne
35°.6
Montauban
34°.9
Paris, le 12 juillet
33°.7
Milan
33°.4
Lons-le-Saunier
32°.5
Saint-Dié
32°.5
Dunkerque
31°.4
Le Puy (Haute-Loire)
27°.7
Londres, 27 mai et 2 juin
26°.6

Le 13 juillet eut lieu le plus fameux orage de grêle qui soit consigné dans les annales de la météorologie ; une partie de la France fut horriblement dévastée (Voir précédemment, p. 19). En Bourgogne les vendanges commencèrent le 15 septembre. La récolte du vin fut faible, mais la qualité très-supérieure. Celle des blés fut satisfaisante.

1790. Cet été fut chaud et surtout d’une sécheresse excessive dans tout le nord de l’Europe, excepté en Suède. On compta à Paris :
Chaleur forte
40 jours.
Chaleur très-forte
6 jours.

Les plus hautes températures se sont ainsi distribuées :

Vérone, en août
35°.6
Paris, le 22 juin
34°.6
Londres, le 22
30°.0

Il y eut en Provence et en Languedoc des pluies très-fortes. En Bourgogne les vendanges s’ouvrirent le 27 septembre ; le vin fut peu abondant et médiocre. La récolte de blé fut mauvaise.

1791. Cet été fut encore notablement chaud. On compta à Paris
Chaleur forte
48 jours.
Chaleur très-forte
9 jours.