Page:Archives israelites 13.djvu/217

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isntxrrns. M1 traité des éponsaillcs; on remarque d’autres anomalies du même genre dans les autres sections. Ce n’est pas que plusieurs com- mentatenrs dela liscbna, et entre autres le célèbre Maïmonidcs, n’aient donné des explications de presque toutes ees irrégulari- tés, maisoes raisons sont assez spécieuses, et il semble qu‘un lit- tératear contemporain (I) est plus fondé dans sa supposition que dansla plupart des cas en s’est réglé d'après le nombre des chapitres pour tixer le rang des traités de chaque section. · Cc qui doit nous paraitre encore moins facile à expliquer, c’estl’absence presque totale d’ordre et de logi ue daus la dis- ' ‘ position des matières dans les Halacholh l't't3(Lt'l ou Mischnolh MJUD, préceptes, formant les Peru/rim Dtpïb, chapitres , et dans la succession des chapitres, pour laquelle on aurait dû pro- , céder du simple au plus compliqué. Et ce défaut, nous ne le ren- controns malheureusement que trop souvent dans la Mischna. ' C’est ainsi, par exemple, que le premier traité Bérachot com- y mence par la question: a A quelle heure doit—on lire le Schma PDU (nom collectif de trois fragments du Pentateuque, dont le · premier commence par ce mot) le soir? » avant qu’il n’ait été ` dit nulle part que c'est un devoir de le faire; et une pareille question se reproduit au sujet d‘une autre partie de la liturgie au commencement du traité de Taanith htllth; dans le traité de Sabbath, ce n’cst que dans le septième chapitre qu’i| est ques- tion des trente-neuf espèces de travail prohibées pendant ce jour l de repos, et c‘est par la trente-neuvième espèce qui interdit de , transporter un objet d’une maison dans la rue, et vice versa, que le traité commence; le traité Eduyoth qui traite des té- moignages, etc., commence par la même Halacha ou précepte que le traité Nidda, qui traite des règles et des couches des fem- n mes. On pourrait même regarder comme exceptionnel , à cause de sa rareté, le cas où la matière principale d’un traité est abor- , dée et expliquée au commencement du premier chapitre : c'est ainsi, par exemple, que le traité Bosch haschaofa, où il est ques- l tion du nouvel an, commence par les mots : « ll y a quatre dif- férentes époques du nouvel an pour diverses circonstances ; n Me- guila qui traite du livre d’Esther , et commence par les mots : ¢ Le livre d`Esther est lu le 14 du mois d’Adar, etc., » et encore quelques autres. Le Talmud, qui relève quelquefois lui-même ce défautd`ordre, trouve sans doute ses motifs pour lejustilier, mais je doute fort que ses explications puissent suffire pour nous faire approuver le sacrifice de la saine logique; on doit toujours en revenir à ce que nous en avons dit : c’est un ouvrage entrepris dans un but déterminé, mais qui n’est pas arrivé à son achève- (1) I. Guion. Voir Wùuuebqftlick Zaitschfifft vol. ll.